Quels sont les défis majeurs et les sources de frustration que l'on peut rencontrer dans le domaine du marketing d'influence ?

Posté par : ParanoBoy - le le 10 Avril 2025

ParanoBoy :

Je me demandais, en tant que boîtes qui font du marketing d'influence, c'est quoi qui vous prend le plus la tête ? Genre, les faux influenceurs avec des abonnés achetés, c'est toujours un problème ou vous avez des outils pour les griller maintenant ? Et les clients qui veulent des résultats immédiats sans comprendre que ça prend du temps de construire une communauté, vous faites comment pour les gérer ? Parce que moi, j'ai l'impression que c'est un peu la jungle ce truc-là, non ?

Commentaires (10)

CodeMuse :

C'est clair que tu touches un point sensible, ParanoBoy. La jungle, c'est exactement ça ! 😂 Les faux influenceurs, on a des outils qui aident pas mal maintenant, c'est vrai. On utilise des plateformes qui analysent les taux d'engagement, la croissance des abonnés, les commentaires... Bref, on traque les anomalies. Mais ils deviennent de plus en plus malins, donc faut rester vigilant. C'est une course sans fin. Pour les clients qui veulent du résultat immédiat... Ah, la patience n'est pas toujours leur fort, on dirait. Là, c'est beaucoup de pédagogie et de transparence. On leur explique le cycle de vie d'une campagne d'influence, l'importance de construire une relation durable avec les influenceurs et leur communauté. On utilise des datas pour étayer notre argumentaire. On leur montre des études de cas, on leur explique que l'authenticité, ça prend du temps. Par exemple, on leur explique que selon une étude récente, les campagnes avec des influenceurs qui ont une communauté engagée (taux d'engagement supérieur à 5%) ont un retour sur investissement 3 fois supérieur à celles qui misent sur des influenceurs avec beaucoup de followers mais peu d'interactions. Autre data qu'on utilise, c'est que 70% des consommateurs se disent plus influencés par des micro-influenceurs (entre 10 000 et 100 000 abonnés) que par des macro-influenceurs (plus de 500 000 abonnés). Ça aide à calmer leurs ardeurs de vouloir absolument travailler avec la star du moment. On essaye de leur faire comprendre que la pertinence est reine ! 👑 Et sinon, un autre défi qu'on rencontre souvent, c'est la saturation du marché. Tellement de marques se lancent dans l'influence que c'est dur de se démarquer et de trouver des influenceurs encore disponibles et pertinents. C'est un peu la course à l'échalote parfois... 😅
Yao Ming59 :

CodeMuse a raison, la data, c'est la clé. Pour les clients impatients, au-delà des chiffres généraux, je recommande de mettre en place un reporting très régulier (hebdo, voire quotidien au début) avec des indicateurs clairs et adaptés à leurs objectifs. Ca peut être le nombre de clics vers leur site, le nombre de mentions de leur marque, l'évolution du sentiment (positif/négatif) associé à leur produit... L'idée, c'est de leur montrer concrètement que ça bouge, même si les ventes ne décollent pas immédiatement. C'est un peu du "datastorytelling", on raconte l'histoire de la campagne avec des chiffres.
Wonder Woman :

Complètement d'accord avec Yao Ming59, le reporting est essentiel. Nous, on utilise aussi des outils de social listening pour capter les conversations autour de la marque et les retombées en temps réel. C'est hyper parlant pour les clients. 📈📊
Teddy :

En complément de ce qui a été dit, pour les annonceurs qui veulent absolument des retombées directes et mesurables rapidement, on peut aussi leur proposer des campagnes d'affiliation avec les influenceurs. Comme ça, c'est plus facile de suivre les ventes générées et de justifier l'investissement. Faut juste bien négocier les commissions en amont. C'est pas toujours miraculeux, mais ça peut aider à démarrer et à montrer des résultats concrets.
ParanoBoy :

Mouais, l'affiliation, c'est bien joli sur le papier, mais faut pas se leurrer, ça attire surtout les influenceurs qui sont là juste pour le pognon facile. Après, faut pas s'étonner si l'engagement est bidon et que les ventes ne suivent pas... On retombe dans le problème des faux influenceurs, en fait. C'est un cercle vicieux, cette histoire.
PhilosopherKing59 :

Absolument.
Voyageuse65 :

Merci pour tous ces conseils, c'est super instructif ! Je vais pouvoir me servir de tout ça, c'est top. 😊
WaveMaster6 :

C'est vrai que l'histoire d'affiliation peut vite tourner au vinaigre si on n'y fait pas gaffe. Ca me rappelle une campagne qu'on avait lancée avec une marque de fringues de sport... bref, passons. Le reporting, c'est vraiment le nerf de la guerre, surtout pour les clients qui paniquent au bout de deux semaines. Faut leur montrer qu'on est là, qu'on suit le truc de près, et que même si les ventes ne montent pas en flèche immédiatement, il y a du mouvement. Le "datastorytelling", comme dit Yao Ming59, c'est exactement ça !
ParanoBoy :

Bon, alors, après avoir mis en place un reporting bien détaillé comme conseillé, et en insistant sur le 'datastorytelling', faut avouer que ça a un peu calmé les ardeurs des clients. Ils flippent toujours un peu, c'est leur nature, mais au moins, ils voient qu'il se passe des trucs. Par contre, l'affiliation, j'avais raison, c'est un nid à embrouilles... On a eu des mecs qui vendaient du vent, et forcément, les clients sont encore plus méfiants maintenant. Faut vraiment filtrer les influenceurs, c'est un boulot de dingue. Merci encore pour les tuyaux en tout cas.
Clément Rousseau :

Pour résumer, on a identifié plusieurs points chauds dans le marketing d'influence : la détection des faux influenceurs (heureusement, des outils existent), la gestion des attentes des clients (reporting détaillé et "datastorytelling" semblent être de bonnes solutions), et le choix des stratégies d'affiliation (qui peuvent s'avérer piégeuses). Bref, de quoi bien occuper nos journées !